Afin d'améliorer les conditions de travail et le quotidien des équipes sur le terrain, la Direction de la Santé, Sécurité et Vie au Travail (DSSVT) expérimente des outils plus ergonomiques au sein de la cuisine centrale de Gonesse (95).

Dans le cadre de la démarche de prévention baptisée "Happy Ergonesse", le directeur de la cuisine centrale, les responsables de production du site et la DSSVT ont identifié les situations de travail susceptibles de causer des troubles musculo-squelettiques (TMS).

Ainsi, le personnel de la cuisine centrale de Gonesse a accueilli deux nouveaux outils de travail pour un test d'une durée d'un mois. Tout d'abord, un bac de trempage à vidange destiné au pré-nettoyage des bacs gastronomes et des ustensiles en plonge. Il s'adapte à la taille du plongeur et permet de limiter les postures contraignantes. Et un chariot de manutention à hauteur variable prévu pour les manipulations des cuviers autour des machines de cuisson, du mélangeur à salade et du coupe-légumes. Cet outil permet de diminuer les efforts physiques lors du chargement ou du déchargement des préparations alimentaires dans les bacs gastronomes. 

« Conscients que ces outils amélioreront leurs conditions de travail, les salariés ont rapidement adhéré à cette démarche de prévention. Nous sommes présents pour les accompagner dans leur utilisation et restons à leur écoute tout au long de la période d'expérimentation », précise Anis Haddad, responsable prévention sécurité Île-de-France.

Les résultats de cette expérimentation seront analysés par l'ensemble des parties prenantes et en fonction des retours, les outils pourront être intégrés dans le catalogue de prévention des TMS à destinations des managers opérationnels. L'objectif est de pouvoir remplacer progressivement le matériel des cuisines centrales Elior. 

La parole à Laurence Landsmann, responsable prévention sécurité Île-de-France

« Aujourd'hui, nous évoluons dans un secteur d'activité qui peine à recruter et où nous avons plus d’accidents de travail que dans le BTP. Ce travail va nous aider à professionnaliser nos métiers et les rendre plus attractifs »